Formation pratique
La formation de base (environ 15 à 20h de vol et 100 à 150 atterrissages), dont le but est le lâcher seul, se compose des modules suivants :
Découverte de l’enveloppe de vol
L’élève-pilote candidat s’habitue aux assiettes de vol de croisière, montée et descente. Il apprend à tenir les virages standards dans ces trois phases et il sait coordonner les transitions entre ces phases.
Il est entraîné en campagne aux manœuvres de l’approche et aux techniques de correction de pente.
Il s’habitue à l’orientation visuelle dans l’aire géographique proche de l’aéroport.
Lorsque ces manœuvres sont dominées, que les check-lists et contrôles de l’avion sont maîtrisés, l’entraînement se poursuit sur l’aéroport.
Procédures standards sur l’aérodrome de base
Les procédures de roulement, décollage, circuit d’aérodrome et approche correcte sont introduites ainsi que les communications radio (en anglais ou en français).
Le pilote maîtrise les décollages et approches, sait remettre les gaz en cas d’approche non-stabilisée, fait preuve d’esprit d’autonomie et de décision.
Procédures d’urgence
Le pilote est introduit aux stalls, upset recoveries et steep turns.
Il sait faire face à une panne de moteur dans toutes les phases de vol en campagne et sur l’aérodrome de base.
Il sait faire face à un problème de commandes ou de communications.
Vol seul sur l’aéroport de base
Le pilote est lâché seul sur l’aéroport de base, il est capable de voler en toute sécurité jusqu’à 15 kts de vent de face et 5 kts de vent de travers. La confiance est consolidée par une série de tours de pistes en solo.
La formation avancée (environ 20h de vol et 50 atterrissages pour la PPL(A), respectivement 10h de vol pour la LAPL(A))
Navigation à vue
Préparation de vol complète et exécution en double de 3 vols de navigation.
Ces trois vols seront ensuite rejoués seul à bord.
Vols d’alpes
Deux vols d’Alpes sont effectués, 1 seul pour la licence LAPL(A). Le premier avec un atterrissage intermédiaire, le second avec deux atterrissages (par exemple Sion et Ambri). Ces vols durent au moins deux heures chacun et introduisent aux difficultés spécifiques de cette opération et à la découverte de deux aéroports alpins très différents.
Vols vers d’autres aérodromes
La navigation et les vols d’Alpes font aussi apparaître l’opération sur d’autres aérodromes.
Au moins 5 aérodromes différents doivent avoir été approchés, en herbe et en dur, y compris 2 aéroports contrôlés (Les Eplatures, Granges, Berne) et des pistes courtes, telles que Triengen. On peut également faire une approche à Zurich-Kloten.
Vol avec références artificielles
Il s’agit ici d’intégrer les ressources de conduite aux instruments quant à la maîtrise de situation avec mauvaises références extérieures, y compris le rétablissement de situations d’upset.
Radionavigation
Les bases de la radionavigation sont introduites. On acquiert la capacité d’orientation, de tracking (suivi d’une route) et de détermination de position.
Vol par mauvaises conditions météorologiques
Cette phase de formation avancée intègre des opérations en mauvaise météo.
Maitrise du vol autonome vers d’autres aérodromes
La phase de perfectionnement se termine par un vol de navigation solo incluant deux atterrissages à l’extérieur.
Préparation de l’examen
L’élève pilote aura accumulé avant examen au moins 45 heures de vol, dont 10 heures comme PIC à l’intérieur desquelles 5 heures auront été effectuées seul à bord, pour la PPL(A).
L’élève pilote aura accumulé au moins 30 vols, dont 10 heures comme PIC comprenant au moins 5 heures seul à bord pour la LAPL(A).
La préparation d’examen a pour but de vérifier que l’ensemble du programme de formation a été assimilé et compris.
Le vol d’examen défini avec l’expert est ensuite spécifiquement entraîné.
La durée de cette phase de consolidation des acquis est d’environ 5 heures.