Foire aux questions
Comment se passe la formation théorique ?
L’école organise normalement chaque année en hiver un cours de théorie. Celui-ci se passe à raison de 1 soir par semaine (durant 2 heures et demie), pendant environ 20 semaines.
Chaque branche est traitée durant 1 à 3 soirs (selon le contenu de la branche).
Un examen interne final permet de vérifier les compétences apprises et un niveau minimal de réussite est exigé pour l’inscription à l’examen officiel. En cas d’échecs, on prévoit des possibilités de remédiation. On vous conseille de vous présenter à 2 sessions d’examen, de manière à ne pas avoir la totalité des branches le même jour.
Faut-il beaucoup travailler sa théorie en plus des cours du soir ?
L’examen théorique consiste principalement en QCM (questionnaires à choix multiples) et aussi en quelques questions à développer. La réussite à ces questionnaires impose une excellente maîtrise de la matière. Il n’est absolument pas possible de réussir l’examen en se contentant de suivre le cours. Il est indispensable d’y consacrer un temps au moins équivalent pour une étude personnelle. La révision personnelle avant l’examen doit aussi être faite de manière systématique.
Je ne peux pas me libérer un soir par semaine pour la théorie. Y a-t-il d’autres possibilités ?
Il est tout à fait envisageable de se former en autodidacte, au moyen des manuels fournis. Il faut cependant prendre en compte les points suivants :
- Lors des cours du soir, on évoque couramment des situations qui ne sont pas décrites dans le cours. Ces situations pratiques sont souvent profitables pour votre sécurité future.
- Le temps total passé à l’autoformation est certainement plus long que si l’on suit le cours.
- L’école validera le niveau de l’élève lors de l’examen interne avant l’inscription à l’examen officiel
- Des leçons particulières facturées peuvent être organisées pour compléter les lacunes.
- Des solutions d’apprentissage de type e-learning (apprentissage à distance) sont aussi proposées par notre école.
Peut-on passer d'une LAPL à une PPL ?
Le pilote qui a obtenu sa licence LAPL(A) peut cependant sans problème, dans une phase ultérieure, compléter sa formation pour passer l’examen de la licence complète PPL(A). En principe, seule la différence d’expérience doit être complétée.
Celui qui a la possibilité de faire la formation PPL(A) en un seul bloc s’épargne le coût d’un deuxième examen, c’est pourquoi on préfère généralement faire cette formation en un seul tenant.
Comment sont prises en compte les formations préalables ?
Tout élève pilote qui peut déjà apporter une certaine expérience de vol conforme aux JAR-FCL peut porter cette expérience à son compte et réduire d’autant la formation à accomplir.
Les jeunes pilotes qui ont accompli un cours SPHAIR sont naturellement concernés par cette possibilité.
Quelle est la durée de la formation pratique ?
La durée de la formation pratique s’étale généralement de 1 à 3 ans.
En général, une formation courte est financièrement plus avantageuse. Elle permet cependant de vivre moins de situations différentes, qui sont la base d’une expérience importante pour la sécurité.
Doit-on commencer la formation par la pratique ou la théorie ?
On constate généralement que les notions théoriques s’apprennent plus facilement lorsqu’elles s’appuient sur une formation pratique déjà commencée.
Le cours de théorie est donné en hiver, en principe en dehors de la période de vol, mais pas en été.
Attention, l’examen théorique doit avoir été complètement réussi dans les 18 mois qui suivent la première tentative, puis il reste valable pendant 24 mois. L’examen pratique doit avoir été effectué avant cette échéance.
Puis-je commencer à voler sans paperasse administrative ni examen médical ?
Absolument, la loi prévoit explicitement la possibilité de faire jusqu’à 20 vols en double commande sans carte d’élève. Ces vols sont totalement portés en compte, dès que la situation est régularisée. Ceci permet de commencer et d’évaluer ses propres compétences et sa motivation. Attention cependant, il serait dommage de devoir arrêter une telle formation pour une raison médicale non anticipée.
Où puis-je passer le contrôle médical initial ?
Pour passer le contrôle médical initial, vous pouvez contacter un des deux médecins suivants:
- Dr Jean-Luc Eberlin (+41 79 446 73 01): Il reçoit sur rendez-vous à Delémont
- Dr Gilles Jeanblanc (+33 3 70 42 07 00): Il reçoit sur rendez-vous à Belfort.
Vous pouvez aussi trouver plus d’informations concernant les médecins-conseils sur la page suivante: Exigences périodiques minimales pour le certificat médical.
Dois-je savoir l’anglais pour obtenir la licence ?
Cette question concerne principalement la radiotéléphonie. Celui qui veut faire de la pratique de l’aviation son métier ne peut pas se passer de l’anglais. Le pilote de loisir peut tout à fait voler en Suisse et dans les pays francophones sans parler l’anglais y compris sur les aéroports francophones (Genève, Sion, Lyon, Paris). Naturellement, il ne pourra se rendre sur un aérodrome contrôlé dont la langue du contrôle aérien n’est pas le français. (Zurich, Berne, Lugano..).
A quel âge puis-je commencer à voler ?
Cette formation est souvent une suite naturelle de la passion du modélisme, qui se pratique déjà jeune. Il n’y a pas d’âge minimal pour commencer en double commande. Le premier vol seul à bord ne peut se faire avant 16 ans révolus et l’examen pratique peut être passé dès 17 ans révolus.
Il n’y a pas d’âge maximum pour commencer. Naturellement, l’apprentissage est généralement un peu plus long avec le temps, mais le bon sens et l’expérience permettent de compenser ces difficultés.
Comment se déroule une leçon de vol ?
Chaque leçon met en pratique un thème du programme de formation. La compréhension de ce thème et la préparation du vol proprement dite sont discutée lors du briefing, entretien d’environ 15 minutes avec l’instructeur. L’élève-pilote a déjà préparé l’avion. Le vol est ensuite effectué selon la mission définie. Après l’atterrissage, les performances sont discutées lors du debriefing, durant lequel l’élève-pilote effectue son autocritique. Celle-ci est essentielle pour comprendre ses difficultés et progresser. L’autocritique est commentée et complétée par l’instructeur. L’avion est ensuite rétabli par l’élève-pilote (pour que le suivant puisse prendre un avion en ordre de marche), et les quelques travaux administratifs sont terminés.
Puis-je prendre des passagers lors de mes vols d’écolage ?
Le WT9 Dynamic étant un avion biplace, il n’y a pas de possibilité de prendre de passager. Par contre, lors de la transition sur le Piper Archer II, quadriplace, cela est tout à fait possible. On encourage même à voler à plusieurs élèves lors de vols longs, ce qui diminue les coûts et favorise l’expérience. Vous pouvez prendre à bord des connaissances sans rapport avec l’aéronautique, après accord avec l’instructeur.
Quels sont les jours où je peux prendre des leçons ?
Les rendez-vous se fixent librement entre l’instructeur et l’élève. Les différents instructeurs travaillent en freelance, et donnent leurs leçons d’aviation à côté de leur emploi principal.
Il est tout à fait possible de voler en semaine ainsi que le samedi.
En principe, sauf exception (par exemple vol d’Alpes, navigation en solo), il n’y a pas d’instruction lors des jours fériés.
En principe, l’école d’aviation organise une fois par année, en été, une semaine intensive de vol. Les élèves qui désirent avancer profitent de réserver plusieurs fois durant cette semaine.
Combien de temps dois-je investir dans la formation pratique ?
L’expérience montre qu’il faut bien compter 2 à 3 fois le temps de vol. C’est-à-dire que la licence LAPL exige environ 100h d’activité, et la licence PPL(A) complète vous occupera, quant à elle, environ 150 h. Ces heures « supplémentaires » ne sont pas facturées, elles sont par contre indispensables à votre préparation pour les différentes missions.
Combien d’heures de vol dois-je accomplir, une fois la formation terminée ?
La loi prescrit que 12 heures de vol dans les 12 mois précédant chaque renouvellement (tous les 2 ans), dont une heure d’entrainement avec une instructeur, sont nécessaires. C’est la règle générale.
D’autres modalités sont possibles (par exemple, on peut en cas d’empêchement effectuer moins d’heures de vol, mais compenser ce manque par un examen de vol avec un expert).